Messagepar Pascal Boutin » Sam Aoû 26, 2023 4:32 pm
Bonjour,
à l’aurore de la cinquantaine, j’ai écrit en 2019 “ Bonheurs effet mer ”, puis " Les mots nés d'hier " l’année suivante. Fin 2022, " Laisser revenir l'oubli " se trouvait dans les mains du lecteur.
Des voyages initiatiques où les mots portent les maux et les espérances de l'auteur en herbe que je suis devenu. Mes incompréhensions et questionnements sur le monde mettent aussi en lumière des personnes imaginaires qui tissent l'histoire de ces trois fictions.
“ Bonheurs effet mer ” relate l'histoire d'un couple qui prend quelques jours de vacances en Bretagne, à Crozon ; le désir pour eux de poser les valises pesantes du quotidien. La nostalgie et les interrogations profondes quant au sens de la vie ouvrent la porte aux rencontres éphémères de gens ordinaires qui révéleront toute leur part d'extraordinaire ; Jérôme est un de ceux qui ont croisé le chemin de Paul et Anne.
" Les mots nés d'hier " est un roman qui s'inscrit dans la continuité des thèmes abordés dans le récit précédent. Un homme, ce fameux Jérôme en rupture brutale avec le monde du travail et les tourbillons étouffants de la vie, part cheminer sur les sentiers de grande randonnée durant des mois. Des rencontres improbables et incroyables le long de ce périple vont l'aider à devenir un autre, ou plus exactement redevenir la personne qu'il est profondément. Si son carnet de voyage devient son plus fidèle allié, ce périple n’est pas exempt d’un autre lien commun à certaines personnes rencontrées. Celles-ci connaissent le Limousin ou y vivent, plus exactement sur le plateau de Millevaches et le massif des Monédières.
Le troisième roman, « Laisser revenir l’oubli », une constance dans les sujets traités, un désir de poser le décor au cœur du massif des Monédières en Limousin, plus exactement le village de Chaumeil. Jérôme que l'on retrouve en cette terre granitique, tend la main à Pierre, l’histoire se construit autour de cet « étranger » en quête d’un bonheur éperdu perdu à jamais. Quand le quotidien tutoie le mystère et l’irréel, quand l’ordinaire délicieux se frotte à la dureté de la vie. Le sentiment qu’un délicieux équilibre du temps qui passe et ses constituants de vie demeurent en cette campagne aux formes arrondies. A l’image de certains qui ressentent la mer, d’autres vibrent dans les terres.
Ces trois récits auto édités ont, je crois, la saveur de l'optimisme tout en dénonçant la dégradation du vivant. Ils mettent en valeur un effritement de l'humanité au profit de l'individualisme, cependant les protagonistes et les seconds rôles transpirent la bienveillance et partagent le meilleur à offrir, l'espoir en bâton de pèlerin.
Si vous souhaites les parcourir, je vous invite à me contacter.
Merci d'avoir parcouru ces lignes
à bientôt,
Pascal
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