- Possédant une Billy-Bo depuis peu (moins d'1 mois...), je comptais ajouter des photos et une petite review dans la section "Gretsch", mais je n'en ai pas encore eu le te temps. Pour patienter en attendant les images, je donne un petit avis à chaud.
- Première impression, le poids est vraiment très léger, sans doute la guitare la plus légère que j'ai jamais possédée, en raison d'un corps acajou pratiquement totalement évidé. Le manche est excellent, avec 43 mm au sillet et d'une épaisseur que je qualifierais de standard, son diapason est intéressant, entre Gibson & Fender, soit : 24.6" (625mm). Il est en acajou, mon regret venant de la touche palissandre que j'aurais souhaitée en ébène, comme sur la "Gretsch Elliott Easton" que j'ai eu un temps... La finition comme sur toutes les grattes Made In Japan est exemplaire : vraiment zéro défaut !
- Enfin, venons-en au SON ! Equipée de 2 micros TV Jones Power'tron, dont la version + en Bridge : ça envoie ! Certes pas autant que des Humbuckers classiques de type Gibson, car ils sonnent moins gras et avec ce Twang propre aux micros TV Jones ou Gretsch de la grande époque. Etant plutôt accro aux simples bobinages de type Telecaster, j'ai trouvé dans ce type de micro mon "Saint Graal", car ils conservent toujours beaucoup de définition même en son saturé. Attention, je ne parle pas de Son Metal, mais d'un type de son à la Neil Young (ou à la Malcolm Young...). Autre truc intéressant pour le toujours bruitiste qui sommeille en moi (Sonic Youth, for ever...), on peut gratter les cordes derrière le cordier, un peu comme sur une Jazzmaster, pour ainsi créer des Sons des plus Noisy...
- De par sa conception (corps creux), la Billy-Bo accroche plus le larsen qu'une solid-body mais il reste facilement contrôlable. Les sons clairs sont excellents, mais je pensais le micro grave plus propice à un jeu "Jazz". C'est clairement une guitare orientée Rock avec tout ce qui tourne autour, mais aussi : Blues, où elle excelle. Dans ses défauts (mais je pense que ça joue dans sa sonorité et surtout dans sa personnalité), je signale le chevalet, posé à plat sur la guitare (et non fixé !) à la manière des chevalets des guitares Jazz. Il faut veiller à ne pas changer toutes les cordes à la fois, de crainte de le voir se foutre le camp et ainsi perdre tous ses réglages de justesse.
- Donc, en bref : une super guitare, mais que je ne prendrais sans doute pas sur scène, car trop belle et presque trop légère : du coup je la trouverais presque fragile (alors qu'il n'en est rien...). En plus, je l'ai eue neuve en direct des USA à un prix intéressant et sans payer de taxes de douanes (c'est la première fois que ça m'arrive pour une gratte...). Quant à la forme, on s'y habitue très vite. Alors merci Mr. Bo Diddley !!! (et Mr. Billy Gibbons !).
salut & banzaï